Introduction
La sagesse est un état d'esprit que nous devrions emprunter pour avoir recours à la vérité. Elle devrait faire partie de la méthode d'apprentissage, bien qu'il ne s'agisse ici, ni d'un outil ou ni d'une connaissance, mais d'un comportement. Lorsqu'on parle de sagesse, on ne désigne pas forcément la perfection, ou quelque chose de stricte, mais bien au contraire, on fait appel à la prudence, au bon sens et à la modération. Ainsi, dans notre démarche de lecture, il faut garder sa propre réflexion en éveil et préserver son sens critique. C'est la meilleure façon de respecter cette œuvre, en l'abordant sans présupposés, en s'y confrontant sans idées toutes faites, et avec la plus grande ouverture d'esprit dans la limite de nos capacités. Exprimer sa tolérance vis-à-vis des opinions formulées, tout en ayant à l'esprit que l'on puisse penser différemment. Tous ces éléments permettent de faire preuve d'un minimum de sagesse.
Et aussi Nous avons fait de vous une communauté de justes pour que vous soyez témoins aux gens, comme le Messager sera témoin à vous. Et Nous n'avions établi la direction (Qibla) vers laquelle tu te tournais que pour savoir qui suit le Messager (Muhammad) et qui s'en retourne sur ses talons. C'était un changement difficile, mais pas pour ceux qu'Allah guide. Et ce n'est pas Allah qui vous fera perdre [la récompense de] votre foi, car Allah, certes est Compatissant et Miséricordieux pour les hommes.
وَكَذَٰلِكَ جَعَلْنَاكُمْ أُمَّةً وَسَطًا لِّتَكُونُوا شُهَدَاءَ عَلَى النَّاسِ وَيَكُونَ الرَّسُولُ عَلَيْكُمْ شَهِيدًا ۗ وَمَا جَعَلْنَا الْقِبْلَةَ الَّتِي كُنتَ عَلَيْهَا إِلَّا لِنَعْلَمَ مَن يَتَّبِعُ الرَّسُولَ مِمَّن يَنقَلِبُ عَلَىٰ عَقِبَيْهِ ۚ وَإِن كَانَتْ لَكَبِيرَةً إِلَّا عَلَى الَّذِينَ هَدَى اللَّهُ ۗ وَمَا كَانَ اللَّهُ لِيُضِيعَ إِيمَانَكُمْ ۚ إِنَّ اللَّهَ بِالنَّاسِ لَرَءُوفٌ رَّحِيمٌ
La science définit l'Homme comme homo sapiens, homo signifiant ici homme, au sens du mâle du genre humain ; lorsque sapiens se rapporte à la sapience qui désigne la sagesse. Lorsque l'on traduit homo sapiens trop rapidement par homme savant, on omet quelques subtilités. Si cette nomenclature a été choisie, c'est qu'elle détient des précisions importantes. Homo, fait référence à la distinction de ce qui est considéré comme appartenant au genre humain, et donc se distingue qualitativement du monde animale. Quant au terme sapiens, il se réfère aux caractéristiques spécifiques de l'homme le différenciant des animaux, qui sont la liberté de l'âme, que l'on peut observer à travers l'influence qu'il exerce sur l’environnement, la capacité d'apprendre et d'acquérir des connaissances liée à la spiritualité, et enfin l'expression et les productions complexes à travers les arts, la culture et le langage. Tout ceci désigne la sagesse, caractère propre à l'espèce humaine.
Dans ce second sous-chapitre, on essaiera de délimiter ce qu'est la sagesse, à partir de travaux établis par des psychologues du développement. Nous pourrons démontrer que le doute et la remise en question perpétuelle sont des actes légitimes, sains sur le plan spirituel, dont le contenu de cette œuvre ne fait exception. Enfin, on essaiera de comprendre l'utilité et les vertus du silence, et au combien il peut être parfois plus efficace qu'on ne le pense. Cette partie sera alimentée de nombreuses citations, car se contenter d'une simple définition de la sagesse ferait preuve d'insuffisance, puisque nous faisons face à un concept complexe qui, le fait de le connaitre n'en permet pas l’application systématique sur soi.
Qu'est-ce que la Sagesse ?
Ce qu'on entend par sagesses, en premier lieu, ce sont souvent ces histoires de morales, ces comtes de réflexion, que l'on retrouve aux quatre coins du monde sous différentes formes. La sagesse est également présente dans les religions, incarnée par les prophètes et autres maîtres spirituels. Mais ce que l'on a tendance à omettre, c'est qu'elle est tout d'abord un comportement, autrement dit un moyen d'agir et un travail intérieur sur soi-même.
« La sagesse commence dans l’émerveillement.»
La sagesse serait l'ensemble des connaissances et des jugements appropriés portant sur les conseils dans la résolution de problèmes de sa propre vie. De manière plus simple, c'est la coordination d'informations et leur utilisation, susceptible d'améliorer le bien-être à travers la formulation de conseils . L'idéale de la sagesse serait acquise lorsque la potentialité de ses propres intérêts est réalisée, prenant en compte le bien-être des autres personnes, ainsi que de la société. Elle est aussi considérée comme la meilleure configuration des fonctionnements cognitifs, autrement dit lorsqu'un individu est versé dans la sagesse, ses performances intellectuelles sont optimums.
Cognitif : Qui concerne les moyens et mécanismes d'acquisition des connaissances.
Paul B. Baltes et Ursula M. Staudinger , sont deux professeurs en psychologie du développement, ayant travaillés sur les caractéristiques de la sagesse . Par tentative de définition consensuelle de la personnalité sage à travers ces études, il en ressort aujourd'hui les éléments suivants :
- Riche savoir factuel. Savoir général et spécifique sur les circonstances de la vie et ses mutations.
- Riche savoir procédural. Savoir général et spécifique sur les stratégies de jugement et les conseils en ce qui concerne les choses de la vie.
- Mise en contexte du déroulement de la vie. Savoir sur les contextes de la vie et leurs relations temporelles (développementales).
- Incertitudes. Savoir sur l'indétermination et l'imprévisibilité relatives de la vie et sur les moyens de les gérer.
Dans ses nombreux travaux, Staudinger tente de définir les caractéristiques de la personnalité du sage. Si l'on souhaite rentrer dans les détails, à travers une étude particulière (Staudinger & Mickler, 2008 ), ressortent deux critères basiques et trois méta-critères, dans une tentative de définition de la sagesse :
Critères basiques :- Le premier critère de base est la riche connaissance de soi. C'est-à-dire une compréhension profonde sur soi-même et de sa vie. Une personne sage est consciente de ses propres compétences (faiblesses, émotions, buts), et à développer un sens à sa vie.
- Le second critère de base est que la personne sage a un recul sur elle-même qui lui permet de faire évoluer ses propres jugements, ses heuristiques , jusqu'à être capable de les supprimer définitivement. Elle est également capable de s'auto-réguler, par exemple, en adaptant l'expression et la régulation de ses émotions à la situation qui s'y prëte, ou encore, par sa façon de maintenir des relations sociales profondes. L'humour est un exemple d'une heuristique importante qui aide à faire face à diverses situations difficiles et exigeantes et à apprendre sur soi-même par la même occasion.
Méta-critères :« Celui qui connaît les hommes est prudent.
Celui qui se connaît lui-même est éclairé.
Celui qui dompte les hommes est puissant.
Celui qui se dompte lui-même est fort.
Celui qui sait se suffire est assez riche.
Celui qui agit avec énergie est doué d'une ferme volonté.
Celui qui ne s'écarte point de sa nature subsiste longtemps.
Celui qui meurt et ne périt pas jouit d'une (éternelle) longévité. »
- Le premier méta-critère est la mise en relation avec soi, qui se caractérise par une prise de conscience de l'enchâssement contextuel de son comportement, des sentiments, ou des deux. La contextualisation de soi se fait sur trois niveaux : l'âge, les antécédents, et l'idiosyncrasie (c'est-à-dire, la disposition d'un individu a ressentir les choses différemment et personnellement à un type de stimulus). La mise en relation du soi implique également la conscience de sa propre biographie (diachronique), sa dépendance à l'égard des autres, et de l'interdépendance de ses propres domaines.
- Le deuxième méta-critère est l'auto-relativité. Les individus capables d'un haut relativisme critique disposeront alors de la capacité d'évaluer leur propre comportement sans perdre au niveau de leur estime de soi. Ils sont capables de tolérer les valeurs d'autrui, tant que leur équilibre avec celui des autres est maintenu.
- Enfin, le dernier méta-critère est la tolérance à l'ambiguïté, qui implique la capacité à reconnaître et à gérer les incertitudes dans sa propre vie et son propre développement. Cela signifie être conscient et capable de faire face, tout en sachant que le présent et l'avenir sont pleins d’évènements incontrôlables et imprévisibles : les accidents, les maladies, etc.
Idiosyncrasie : Prédisposition particulière de l'organisme qui fait qu'un individu réagit d'une manière personnelle à l'influence des agents extérieurs.
La sagesse est une des finalités de l'homme, qui lui permet entre autres, d'éviter les pièges de l’irrationalité par une grande connaissance de soi. Il en résultera naturellement une connaissance des autres et de son environnement, avec lucidité et contemporanéité.
« Celui qui connaît sa personne s’attachera à la rectifier plutôt que de s’intéresser aux défauts des gens. Et celui qui connaît son Seigneur, sera préoccupé par Lui plutôt que par ses passions. »
La sagesse semble être une étape incontournable dans la redécouverte spirituelle de Dieu, car elle est bien plus qu'une simple structuration de l'esprit. Par l’intermédiaire de tous ses processus, elle entraîne un bien-être intérieur, allant jusqu'à la vertu , autrement dit il existe une dimension morale dans le comportement du sage.
Le doute et la remise en question ?
Le fait de pouvoir se remettre en question est une chose incontournable, dans son évolution personnelle. C'est une étape importante pour le sage, selon le second critère de base de Staudinger, qui permet d'acquérir de nouveaux concepts, de nouvelles connaissances, et entraîne ainsi un changement perpétuel dans notre vision du monde. Avoir uniquement des certitudes ne permet pas d'évoluer, ainsi celui qui voit la vie sur une période de dix ans de la même manière, n'a pas changé ni progressé, et il se pourrait même qu’avec l'âge, est régressé psychiquement. Ainsi, l'acquisition de nouveaux concepts, permet de faire évoluer nos positions, jusqu'au deuxième méta-critère de Staudinger, correspondant à l'absence de jugement, abstinence marqueur d'un premier pas vers la rationalité.
Au jugement, succède le doute qui devient alors l'exercice légitime de la pensée. Il ne faut pas avoir peur de remettre en cause une information que l'on vous livre. Notamment celles des grands médias de masse, que ce soit par la télévision, les journaux, y compris l'internet, qui nous balancent chaque jour une grande quantité d'informations. L'information, est considérée comme le quatrième pouvoir, car elle détient l'habilité de manipuler l'opinion publique. En règle générale, dans tous les supports médiatiques dominants, l'idéologie qui y est transmise est celle du pouvoir en place. De la même manière à travers ce projet, une idéologie y est forcément exposée. Il est donc fortement recommandé de douter, de remettre en question les arguments présentés, particulièrement sur lesquels nous serions en désaccord.
« Le doute est le commencement de la sagesse. »
Ce livre contient tout un ensemble de clés et de questions, permettant de se défendre, dans le but d'arriver à avoir son propre regard critique sur toute chose. Si une argumentation logique rentre en contradiction avec certaines idées, alors il faut se tourner en direction du bon sens. Être capable de mettre en avant ce qui est clair et ce qui ne le semble pas, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de contradiction, que tout soit simple et limpide. Lorsque les propos avancés ne sont pas logiques, il faut savoir démontrer aussi en quoi ils ne le sont pas.
Par exemple, la théorie du dessein intelligent ne cesse d'être critiquée, y compris sur internet, en tant que théorie qui ne remplirait pas les critères de scientificité. Seulement, lorsque des arguments peuvent être avancés, d'une part ils ne contredisent pas ceux de la théorie du dessein intelligent, et d'autre part ils ne montrent pas en quoi elle n'est pas logique et scientifique.
« En doutant, on atteint la vérité. »
Mais peut-on tout remettre en question ? En vérité, avec le temps, on obtient des certitudes, et lorsqu'on se projette dans la métaphysique, il y a des vérités toutes simples qui se dégagent et viendront fonder notre esprit. À commencer par l'essence d'objets simples : les nombres et les lettres. Ainsi 1 + 1 = 2 deviendra une vérité qui sera difficile de remettre en cause, et constituera la base et l'édifice de notre esprit. Mais nous avons aussi le choix de ne pas accepter le système algébrique, nous devenons dans ce cas un libre-penseur. Cela signifierait alors remettre tout le paradigme scientifique en cause, car les mathématiques arabes restent son fondement propre.
« Malheur à l’homme qui une fois dans sa vie n’a pas tout remis en question. »
Le doute évoqué précedemment; concerne uniquement celui des informations transmises. Mais qu'en est-il de la remise en cause de soi-même. Cela est possible, toutefois il faut être prudent, car sans guide spirituel, l'esprit humain peut tomber dans de nombreux pièges. Par exemple, une grande souffrance chez un individu peut amener à la remise en question de l'importance de sa propre vie, et conduire au suicide, ou vers d'autres dérives aussi grave. La remise en cause du bien et du mal, sans repère spirituel, peut mener également à commettre des actes malveillants, sans n'avoir aucun remord. Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il y a des fondamentaux, et évidemment, puisque chaque être est libre de mener la vie qu'il souhaite, nous ne pouvons que prévenir. D'autant plus que le croyant sait que les actes de la vie d'ici bas auront une répercussion après la mort.
Le doute est intimement lié à la foi, car c'est par le non sens et le caractère hasardeux de la vie d'ici bas, que l'on peut espérer l'existence d'une volonté transcendante.
La communication du sage, entre silence et ignorance ?
Notre raison se construit en fonction de notre réalité. Or nous partageons tous le même monde, de ce fait, nous sommes tous face à la même réalité. Puisque nous sommes, par exemple, tous capables de reconnaître que 1 + 1 = 2. Par conséquent, nous possédons tous la même raison.
« Il n'y a qu'une seule et même raison pour tous les hommes ; ils ne deviennent étrangers et impénétrables les uns aux autres que lorsqu'ils s'en écartent. »
Cependant, nous ne disposons pas des mêmes connaissances puisqu'elles diffèrent selon notre vécu, nos expériences, et de nos capacités à penser et comprendre le monde. Nous ne lirons pas tous les mêmes livres, certains, n'accéderons pas à la lecture ou à la littérature, et d'autres n'entendrons jamais parler des grandes religions.
« La nature nous a donné deux oreilles et une bouche pour nous montrer que nous devons écouter plus et parler moins.»
L'homme doté de sagesse, détient une connaissance approfondie sur le monde et sur lui-même avant tout. Ce qui lui permet de se libérer de son propre ego, et d'éviter les jugements inutiles, tout ce qui est propre aux biais de raisonnement. D'autre part, cette riche connaissance de soi lui permet également de se mettre à la place d'une autre personne dans le but de comprendre sa manière de penser, de structurer ses idées, jusqu'au ressentiment parfois, comme l'empathie. Lorsqu'on comprend le mode de fonctionnement d'un individu, et qu'il détient la même raison, on sait alors les connaissances qu'il lui manque dans son cheminement logique, pour ainsi réussir à le guider dans son raisonnement.
Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c'est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s'égare de Son sentier et c'est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés.
ادْعُ إِلَىٰ سَبِيلِ رَبِّكَ بِالْحِكْمَةِ وَالْمَوْعِظَةِ الْحَسَنَةِ ۖ وَجَادِلْهُم بِالَّتِي هِيَ أَحْسَنُ ۚ إِنَّ رَبَّكَ هُوَ أَعْلَمُ بِمَن ضَلَّ عَن سَبِيلِهِ ۖ وَهُوَ أَعْلَمُ بِالْمُهْتَدِينَ
La sagesse reste donc le moyen de dialoguer le plus efficace. On dit même que le plus grand sage est celui qui est capable de transmettre sans parole. Amener à faire réfléchir autrui, rien que par les mots est un exercice difficile, mais sans l'usage de la langue, la tâche semble être ambitieuse.
« Le silence est le plus haut degré de la sagesse. »
Une autre caractéristique du sage, est celle d'être capable de dire lorsqu'il ne sait pas. Les plus grands savants en islam, n'avaient aucune honte à dire souvent qu'ils ne savaient pas, car ils étaient tellement dans la crainte de Dieu, qu'ils ne voulaient pas enseigner d'inepties. Ils mesuraient ce qu'ils disaient. Il existe un exemple qui illustre parfaitement cette crainte : après la mort du messager de l'islam, le peuple de la péninsule arabique senti monter de plus en plus le besoin de conserver les récits et les souvenirs du prophète. Le calife Abû Bakr entreprit un jour la rédaction de ses mémoires sur le prophète. Il parvint à réunir 500 récits, qu'il détruisit par la suite, par crainte d'avoir commis la moindre erreur inconsciemment.
De la même façon, lorsque Socrate dit : « Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien », par là il montre que toute l'étendue de la connaissance d'un homme n'est rien comparée à celle du monde. L'autre interprétation de cette parole de Socrate, est de montrer que toutes les informations qu'il détient, émanent des gens qu'il côtoie et de ceux avec qui il échange.
« N'ouvre la bouche que si ce que tu as à dire est plus beau que le silence. »
La moindre des humilités est aussi cette capacité de dire lorsqu'on ne sait pas. Si une chose vous semble peu claire, il vaut mieux passer pour un inculte sur la question que pour un idiot, surtout si vous voulez continuer à être pris au sérieux. Pour pouvoir répondre entièrement à une question, il vous faut la comprendre et maîtriser le sujet. Mais il faut aussi savoir adapter sa réponse en fonction de l'interlocuteur auquel on s'adresse, comme pour la pédagogie.
« Savoir et (croire qu'on) ne sait pas, c'est le comble du mérite.
Ne pas savoir et (croire qu'on) sait, c'est la maladie (des hommes).
Si vous vous affligez de cette maladie vous ne l'éprouverez pas.
Le Saint n'éprouve pas cette maladie, parce qu'il s'en afflige.
Voilà pourquoi il ne l'éprouve pas. »
Il est aussi très difficile de garder le silence, lorsque l'on entend des inepties, des absurdités. On a souvent tendance à vouloir rectifier l'autre, et démontrer que notre argumentation est meilleure que celle de l'autre. En vérité, le silence est souvent plus sain, et amène l'adversité à la réflexion.
Maintenant que vous avez le comportement à adopter, et le matériel nécessaire pour le raisonnement logique, les premiers pas vers Dieu vont pouvoir s'opérer, en faisant une première approche vers l'écriture sainte.